IESCHOUA
La parabole du semeur
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La parabole du semeur Par Jean Dib
Jésus parle du semeur au travail. Cette parabole est expliquée par Jésus Lui-même. Cette parabole décrit comment la Parole de Dieu réagit dans le cœur de chacun de nous. Nous sommes représentés comme ces terrains. Ceci dépend de la spiritualité de chacun. Mais aussi, ceci dépend de notre humeur de la journée et des soucis qui nous préoccupent. Chacun de nous passent par tous ces types de terrain. Cette parabole concerne l’œuvre de Dieu dans nos vies.
Des graines tombent le long du chemin Une partie des grains tombe le long du chemin. Nous, tous, avons entendu la Parole qu'évoque l'image du semeur, mais l'âme de certains de nous ressemble à un chemin : sans repos ni profondeur, tout y reste à la surface, en vue. La Parole de Dieu ne peut pas y pénétrer, le grain est mangé par les oiseaux ; les nombreuses pensées erratiques empêchent la réception du message. Chacun de nous, aussi, est pris dans son quotidien. Nous nous ne concentrons pas sur la Parole. Celle-ci ne peut pas rentrer dans notre cœur. Elle n’est pas toujours reçue. Le terrain n’est pas fertile. Nous entendons pourtant la Parole, mais des fois, cela ne produit aucun fruit dans nos vies. Un terrain peut être fertile, mais à force de piétiner dessus, il s’endurcit, il devient comme un chemin. Notre cœur est fondamentalement bon, mais sa surface a été tellement piétinée qu’il est devenu dur et impénétrable, de sorte que la semence demeure à la surface. Elle ne pénètre pas à l’intérieur de la terre.
Une autre partie tombe sur le roc Ce champ consiste en un grand nombre de cailloux, avec une mince couche de terre en surface. Nous recevons la Parole et la semence entre dans le sol. Elle commence à germer dans notre cœur, mais parce que le sol est excessivement mince, les racines ne sont pas capables de se développer en profondeur. Le soleil descend sur ce champ et assèche la mince couche de terre; il enlève l’humidité. La petite semence qui commence à germer se fane à la chaleur du soleil. Elle meurt, ce sol qui a reçu la Parole, finalement, ne produit aucun fruit. Le terrain rocheux, c'est l'image des êtres que la Parole remplit d'enthousiasme, mais qui manquent de persévérance : elle ne pénètre qu'au niveau superficiel des émotions, le fond du cœur n'est pas atteint. « Elle sécha, parce qu'elle n'avait point d'humidité. » Ils nous arrivent de recevoir la parole avec joie; mais si nous ne faisons pas attention, la Parole n’a pas le temps de faire des racines. Nous ne la méditons pas assez. Nous ne la faisons pas arroser par les grâces des sacrements. À la moindre tentation, nous succombons. La prière, l’aumône, le jeune et les sacrements nous aident à enlever ce terrain rocheux de notre cœur.
Une autre partie tombe au milieu des épines Les épines représentent les passions, et l'aiguillon des blessures que nous recevons ou nous infligeons à nous-mêmes; elles ne laissent pas lever la semence, elles l'étouffent. Être tourmenté par le souci ou constamment occupé à fouiller ses blessures, c'est empêcher le grain de pousser. « Ce qui est tombé parmi les épines, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole, s'en vont, et la laissent étouffer par les soucis, les richesses et les plaisirs de la vie, et ils ne portent point de fruit qui vienne à maturité. »
Une autre partie tomba dans la bonne terre La plupart des grains tombent sur une terre fertile, et y portent une riche moisson. L'écoute et l'action vont ensemble. Quand nous écoutons la parole et nous l’accueillons dans notre cœur, son fruit change notre vie. L'intensité de la vie et la fécondité sont les signes d'une spiritualité authentique ; qui se laisse transformer par Dieu se distingue par la richesse des fruits qu'il porte, il rayonne de vie, d'imagination, de créativité.
Quoi faire Étant des disciples du Christ, nous avons le devoir de préparer le sol (notre cœur), de façon qu’il puisse recevoir convenablement la semence, pour produire une récolte. Chacun d’entre nous est l’un de ces terrains à des différents moments. Ce n’est pas suffisant que nous entendons la Parole, il doit y avoir aussi une réception de la Parole annoncée, écoutée. Nous pouvons très bien entendre; nous pouvons même comprendre; nous pouvons même être d’accord, mais cela ne garantit pas que la Parole de Dieu nous fasse du bien. La Parole n’a pas seulement à être comprise, elle doit être reçue dans le cœur, et appliquée dans notre vie. Par la prière et les sacrements, nous arrosons notre terrain fertile pour que la semence se multiplie au centuple. |
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Modifié le 14-02-2012. |