IESCHOUA
Parcours VIII
|
PARCOURS VIIILE GRAND REPAS DU MESSIE(LUC 9, 10-17)par : Jacqueline et Albert Siag Le récit de la multiplication des pains se situe peu avant la Pâque juive, à la suite d’un long enseignement que Iéschoua donne aux foules. Iéschoua laissait de temps en temps les foules pour s’isoler et rencontrer Dieu dans la prière. Il pouvait aussi converser avec les siens dans le calme et leur révéler les mystères du Royaume (Lc 8,10). Cette fois-ci, Il se retire à l’écart avec ses apôtres mais les foules le suivent. Alors Il les accueille et leur révèle la compassion et l’amour de Dieu en guérissant les malades. Le Royaume ainsi prêché vient se manifester en la personne de Iéschoua. De nouveau Il apparaît comme celui qui sert (Lc 22, 27). Effectivement, Iéschoua devra servir d’une manière imprévue la foule de cinq mille personnes qui se presse pour entendre sa parole et obtenir des guérisons. Mais il faut que ces gens mangent. Une première solution est présentée : que les gens aillent s’approvisionner dans les environs. Iéschoua rejette l’idée. Ensuite : ‘’Donnez-leur à manger vous-mêmes’’ dit-il aux douze, qui n’ont ni les victuailles voulues ni l’argent pour en acheter. Devant l’embarras des douze, une troisième solution est proposée par Iéschoua: ‘’Faites-les s’installer’’ : Il nourrira tout le monde à même les cinq pains et les deux poissons des disciples. Au désert, Dieu a nourri son peuple de la manne, afin qu’il comprenne qu’on ne vit pas seulement de pain mais de la Parole de Dieu (Dt 8,3 et Sg 16,26). Aujourd’hui, par Iéschoua, Dieu nourrit son peuple afin qu’il cherche la vraie nourriture : celle qui fait vivre de la vie de Dieu. Partager le pain et le sel est un
geste sacré d’amitié. Le grand repas qu’offre Iéschoua est donc un geste
sacré qui veut renouveler l’alliance entre Dieu et le peuple. Iéshoua donne donc un long enseignement à ces foules qui sont comme des brebis que leurs pasteurs ne nourrissent pas du pain de la Sagesse de Dieu et voilà qu’Il manifeste sa présence comme Sauveur toujours prêt à secourir les siens surtout par l’Eucharistie évoquée au v. 16. Ce qui rend une souffrance intolérable, ce n’est pas seulement le manque de pain, mais le manque de sens à la vie. L’être humain a faim et soif de pain, et faim et soif de dignité. Ennui, désespoir, alcoolisme, drogue, violence, suicide un lot de misères tellement grand dans notre monde! Et si cela n’étaient que les symptômes d’un mal plus profond : le mal de l’absence de Dieu ? Chrétiens, sommes-nous responsables de ce manque d’un pain d’espérance qui fait vivre? Sommes-nous assez solidaires, car là où se vit le partage, tous mangent…et tous à leur faim!. On rassemble même ce qui reste des pains partagés…12 paniers! |
Pour nous contacter :
Modifié le 14-02-2012. |