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PARCOURS VII

«  GUÉRIR ET PARDONNER : GESTES DE LA GRÂCE »

EVANGILE SELON SAINT LUC   (LUC 15,1-3,11-32)

par : Jacqueline et Albert Siag

    Pour qu’un pharisien modifie son attitude distante à l’endroit des collecteurs d’impôts, il faut que ces pécheurs aient donné les signes d’une conversion profonde.  Mais Jésus passe outre aux exigences des pharisiens.  Il fréquente les pécheurs et prend même des repas avec eux.  Par la fréquentation de ces personnes  «impures », selon les pharisiens de son temps et par des guérisons physiques et morales,  Jésus nous reflète l’amour, le pardon et la miséricorde de Dieu.

    Pour illustrer l’amour, le pardon et la miséricorde de Dieu, St Luc nous rapporte la parabole racontée par Jésus concernant un père et ses deux fils. Le fils cadet représente l’humain lorsqu’il est pécheur ; le fils aîné représente l’humain lorsqu’il s’enferme dans sa droiture pour juger les autres et devient aussi pécheur. Le père représente Dieu qui ne change pas : Il est tout amour, bonté, plein de compassion et toujours prêt à pardonner.

    Cette parabole a pour thème majeur la joie que Dieu éprouve à voir revenir vers Lui un pécheur. Mais ce qu’il y a de plus beau, c’est la bonté du père prêt à oublier tous les écarts du fils enfin retrouvé.  Bonté incomprise du fils aîné qui représente les scribes et les pharisiens scandalisés du comportement de Jésus.

    Le fils cadet rejette son passé de pécheur et se tourne vers son père dont il se sent indigne.  Plus que la conversion du fils, c’est la bonté du père qui impressionne.  Le père est pris de pitié. Les sandales sont la marque d’un homme libre.  Il n’est pas traité comme un serviteur mais comme un fils. Le bonheur du fils explique la joie du père.

    Comme un excellent pharisien, le fils aîné avait obéi depuis toujours.  Selon lui, il   a droit à des égards plus grands que ceux qui sont accordés au jeune débauché d’hier.  L’attitude du père ne répond pas aux «normes morales » qui régissent les jugements du fils aîné.   Le père n’enlève aucun droit au fils aîné mais l’invite à les oublier pour un instant (ils sont bien assurés) pour se réjouir du bonheur de son frère.   Le père et le fils aîné ne sont pas sur la même longueur d’onde.  L’un  se réjouit du bonheur de celui qui est revenu à la vie ;  l’autre ne songe qu’à ses propres affaires.  

    Les deux avaient besoin de guérison et de pardon.  Les deux avaient besoin de rentrer à la maison.  Les deux avaient besoin de l’étreinte d’un père miséricordieux.  Mais d’après l’histoire, il est sûr que la conversion la plus difficile à effectuer est celle de celui qui est demeuré à la maison.

    Nous sommes tour à tour le fils cadet ou le fils aîné.  Nous devons non seulement nous laisser aimer par Dieu et vivre son pardon que nous soyons pécheurs ou accusateurs, mais aussi, il nous faut  surtout refléter aux autres l’amour, le pardon et la miséricorde de Dieu sans les juger, car le pardon vient de Dieu qui est la source de l’amour.

    En effet, il est difficile pour l’être humain d’accorder le pardon à ses frères et sœurs sans l’aide de Dieu.


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E-Mail : luc@ieschoua.org

Modifié le  14-02-2012.